lundi 8 juillet 2013

DERNIÈRE RÉUNION DU GROUPE : UNE GLACE AUX "DEUX GARÇONS".

Lundi 8 juillet, nous arrivons à la dernière semaine de notre séjour.

Mardi soir,  nous irons au pique-nique avec tous les étudiants de l'IAU, les familles, l'équipe administrative et les professeurs dans le Parc de la Torse.

Jeudi soir, nous irons à l'Ecole Marchutz (à la Sortie Est d'Aix-en-Provence, dans une magnifique cadre de verdure :   les étudiants d'art présenteront les peintures qu'ils/elles ont réalisées pendant leur séjour.

Et, finalement, vendredi, nous passerons notre examen final...

...puis DÉPART...



Nous voilà aux Deux Garçons, l'un des bar mythique d'Aix-en-Provence : bar des artistes, peintres et écrivains de toutes les générations depuis sa création en1792...


Les garçons sont toujours très chics aux "Deux Garçons". Ce bar a effectivement été racheté par 2 garçons de café  en 1840 d'où son nom.

Pour une description détaillée, voir le site du café : 
http://www.les2garcons.fr/


Des miroirs et des reproductions de peinture de Picasso, Cézanne au mur... Des banquettes en  cuir, des lampes murales... Des dorures...On pourrait se croire à Paris !




On dirait que les glaces ne sont pas trop mauvaises !!!!!!!!!!!!







jeudi 4 juillet 2013

LE TOUR DE FRANCE À AIX-EN-PROVENCE !!

Jeudi 4 juillet, le départ de la 4ème étape du Tour de France 2013 est à Aix !!!

Mercredi Dr. Leigh Smith est venu dans notre classe pour une présentation du Tour en termes d'organisation/structure, d'histoire/moments mythiques et Grands champions/ grandes rivalités...

Nous comprenons mieux en assistant au départ du tour et tout le rituel de la caravane avec ses multiples véhicules assurant des  promotions qui vont de la banque au saucisson en passant par les téléphones, les gâteaux, le don du sang, l'eau minérale etc. etc.....  !!

Nous sommes arrivés le long du parcours et nous attendons le long du trottoir.


Peu à peu nous nous transformons avec nos maillots jaunes, nos casquettes, nos pochettes du Tour et une multitude de petits objets  que les sponsors nous lancent depuis leurs voitures.


En attendant les coureurs, Leigh  photographie le groupe !!


Après deux heures d'attente, les voilà, au loin qui arrivent... Ils passeront l'espace d'un instant devant nous... Il est 13h; vers 17 heures, ils seront à Montpellier...


et voici la vidéo de Lidia :

https://plus.google.com/photos/109036610484658618612/albums/5897953311822889009?banner=pwa



 C'ÉTAIT NOTRE TOUR DE FRANCE 2013 !!!  WAOHHH !!!  YOUPPI !!!!


SPECTACLE : DECA-DANCE, BATSHEVA DANCE COMPANY; 3/07/2013

Mercredi 3 juillet, nous sommes allés voir un spectacle inscrit dans le Festival de Danse et des Arts Multiples de Marseille. C'est un festival qui a une très bonne programmation et qui se déroule chaque année au mois de juin/juillet.

http://festivaldemarseille.com/18eme-edition/edito/





Nous pique-niquons sur une petite place dans les nouveaux quartiers de Marseille entre les anciens docks et le nouveau bâtiment du FRAC (Fonds Régional d'Art Contemporain). Michaël et Haley, deux professeurs américains de français et de littérature  (le premier de Virginie et la seconde du Texas), qui viennent suivre les Ateliers-Professionnels de l'IAU, se sont joints à notre groupe.








La professeure explique les spectacles programmés dans le Festival cette année.










Les architectes de la salle de spectacle "LE SILO"  ont conservé les structures d'origine où s'écoulaient le grain et les autres marchandises... Aujourd'hui, c'est le plafond du hall d'entrée.



Le spectacle commence pendant l'entrée des spectateurs...





Puis, c'est une décharge d'énergie incroyable et l'incarnation, sur scène, de toutes les gestuelles possibles...

La veille, dans notre classe du FHP, nous avons étudié les spécificités de cette danse à travers la lecture et l'explication de la synthèse suivante :

 
BATSHEVA DANCE COMPANY

- 34 danseurs (Israël et ailleurs)

- 270 représentations en 2012 (95 000 spectateurs)

- Chorégraphe : Ohad Naharin, directeur depuis 1990. Inventeur du langage « Gaga » (révolution des méthodes de répétition et d’entraînement de la compagnie et force internationale pour danseurs et non danseurs)

- première directrice artistique : Martha Graham (1964)

- au Suzanne Dellal Center à Tel Aviv





OHAD NAHARIN

- né en 1952 à Kibbutz Mizra ; début à Batsheva dance en 1974, répéré par Martha Graham qui  l’invite à New York.

- musicien depuis l’enfance

- a inventé le langage « gaga »

- succès international : Netherland Dance Theater, Ballet  of Frankfurt, Lyon Opéra Ballet, Opéra de Paris, Hubbart Dance Chicago, Balé de Cidade de Sao Paulo, New York, Montréal..





GAGA

- 2 parties : « gaga/danseurs » : entraînement de la cie tous les jours et « gaga/people » : langage ouvert à tous les publics, de tous les âges.



« Nous sommes conscients de la relation entre l’effort et le plaisir. Nous sommes conscients de la distance entre les parties de notre corps : la chaire et les os, le poids des parties du corps. Nous sommes conscients d’où nous plaçons des tensions inutiles.

=> laisser aller la vie où elle va.

- être à l’écoute de notre corps

- apprécier les petits gestes

- nous mesurons et nous jouons avec la texture de notre peau et chair.

- on peut rire de soi (on est peut-être un peu fou !)

- nous nous relions à l’idée de « plenty of time » spécialement quand nous allons très vite.

- nous apprenons à aimer notre transpiration

- nous découvrons notre passion du mouvement et la connectons avec l’effort

- nous découvrons en même temps l’animal que nous sommes et le pouvoir de notre imagination

- nous apprenons à apprécier la minimalisation et l’exagération

- nous devenons plus délicats

- nous reconnaissons l’importance du flux de l’énergie et de l’information dans notre corps

- nous apprenons à utiliser notre force de façon efficace et à utiliser d’autres forces

- nous somme conscients de la présence des autres dans l’espace et que nous en sommes pas le centre de tout cela

- nous ne nous regardons pas dans un miroir, il n’y a pas de miroir

- nous sommes connectés avec le sens d’infinité des possibles »



Gaga est une expérience de liberté et de plaisir. Chacun avec lui-même et les autres »


Ohad Naharin explique le sens de son travail et sa conception de la danse : beaucoup plus qu'une simple danse :

http://www.youtube.com/watch?v=OGPG1QL1vJc



samedi 29 juin 2013

CONFÉRENCE : "STILL THE SECOND SEX ? POLITICAL WOMEN IN FRANCE AND THE UNITED STATES

Jeudi 26 juin, nous sommes allés écouter la conférence de Michèle de Mary de Susquehanna University. Cette conférence envisageait la situation des femmes dans la sphère politique dans une optique comparative; comparaison entre les situations en France et aux Etats-Unis.

Cela nous permet de prolonger notre réflexion sur les notions de représentations culturelles, préconceptions, phénomènes de comparaison et de jugements sur l'autre...

Merci Michèle !




jeudi 27 juin 2013

ALBERT CAMUS, LES COULEURS D'UNE ŒUVRE, 26 juin 2013

Mercredi après la classe, nous sommes allés à La Cité du Livre voir une exposition consacrée à Albert Camus. Les étudiants doivent travailler sur les citations comportant des noms de couleurs qui jalonnent l'exposition.










mardi 25 juin 2013

UNE EXPÉRIENCE DANS LA VILLE D'AIX - Ecriture créative et analytique

Pour concrétiser notre première partie de séjour, les étudiants doivent choisir un sujet (parmi 5) pour rencontrer concrètement et personnellement  la ville. Tout en s'inspirant de nos auteurs : George Perec et Jacques Roubaud, ils doivent réaliser leur propre expérience. Ceci leur donne l'occasion de développer l'utilisation littéraire de la langue française. 

La professeure a été très impressionnée par les résultats... 



TEXTE CREATIF  D'ANNA :


La Bibliothèque 
A la Brasserie de la Mairie
Sur la Place de l’Hôtel de Ville
Une bibliothèque, d’une sorte intrinsèque
Mais pas assez tranquille


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Marcel est une histoire mélancolique.
Il s’assied tout seul.
Un homme ordinaire—la fumée, les affaires,
Mais ne négligez pas cet aïeul.

Il était Une fois il a aimé une fille,
(Les pages tournent avec chaque bouffée)
La nécessité d’avoir une vie merveilleuse,
Leur amour—il s’est étouffé.

Le regret, il forme une flaque dans sa tasse,
La décision qu’il a pariée.
Il reste à côté de la Mairie,
Ce qui lui manque, c’est sa mariée.

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Et donc nous voyons
Un petit pigeon.
Il s’appelle Pierre.
Il a un pied.
Son livre est court,
Encore important.
Il y a longtemps
(Pour l’oiseau—longtemps)
Il y a dix-sept jours
Volant dans la cour
Ensuite dans la rue
Et voilà—un bus !
Désorienté
Puis il s’est levé
A côté de la rue
Et qu’est-ce qu’il a vu ?
Le pauv’ pied gauche,
Il n’y était plus.
Mais il n’est pas mort !
Il a survécu.
Il habite chaque jour
Avec son amour.
C’est la nourriture,
Toute la nourriture.
Il trouve ce qu’il peut.
Pierre est heureux.

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Le roman s’appelle Géneviève
Sa couverture ravissante
Elle flotte dans la rue, sa robe blanche. Aérienne.

Marchant avec raison.
Une démarche qui arrête (fait cesser) le bavardage
                                                          des filles
                                                                      comme moi.

Sa présence attire l’attention mais elle ne la demande pas.

Âge et sagesse à la perfection.
Ses pages sont déchirées, mais d’une manière qui invite les lecteurs.
Le (Ce) type d’usure qui ramollit les pages.
Qui peut seulement venir
                                               avec
                                                          le temps.

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Le temps dans cette bibliothèque
Il consiste en pages écrites
Les chapitres d’un livre
Avançant toujours sans limite.

Géneviève voit Pierre, le petit invalide.
Pierre voit son amour, son ventre est vide.
Il sautille vers Marcel, qui a fait tomber du pain.
Marcel lève les yeux—son regard est plein.

Géneviève le voit. Un sourire complice.
Un chapitre partagé du passé
                                   peut recommencer
                                                          maintenant.

 ANALYSE :
-->
La Bibliothèque
                  Récemment, j’ai beaucoup pensé beaucoup aux rapports entre les gens et au processus  qui consiste à d’apprendre à connaitre quelqu’un. Je le compare au processus qui consiste à connaitre une culture et un pays. Si l’histoire à grande échelle est importante à apprendre, pourquoi pas l’histoire à petite échelle ? Puis, j’ai commencé à comparer les gens aux livres. C’est une bonne métaphore parce que chacun a une histoire à dire.
                  Je me suis assise à La Brasserie de la Mairie plusieurs fois. La fois qui m’a inspirée, c’était lundi le 16 Juin de 14h30 à 16h30. J’ai noté les noms des rues et les autres mots vus. Puis j’ai pensé : Qu’est-ce qui justifie que les mots vus comme soient plus importants que les mots inaperçus ? En observant les gens et les évènements qui se passent dans la rue, je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il y a quelque chose de plus. Il y a la langue invisible dans les têtes des gens. Cette langue ajoute un peu de mystère à chacun et j’ai voulu découvrir une possibilité de ces mystères. Dans mon poème, j’utilise le rythme, la langue, et la police de caractères pour décrire les « livres » (les gens) de la rue.
                  Le poème commence assez simplement. L’introduction n’utilise pas beaucoup de langue figurative, à part l’allusion à la métaphore de la rue et de la bibliothèque. La police de caractères est la sélection par défaut pour séparer l’introduction des chapitres importants. Les lignes riment une sur deux.
                  Le schéma rythmique continue avec la description de l’homme Marcel. La police de caractères change pour correspondre au ton de son histoire. Cet homme est mystèrieux, sombre, et discret. J’essaye de capturer ces sentiments avec la police et avec la langue figurative. Les images des pages qui « tournent avec chaque bouffée » et du regret qui « forme une flaque dans sa tasse » créent le ton grave que je voulais. En finissant l’histoire de Marcel, la juxtaposition entre les mots « mairie » et « mariée » ajoute un peu d’ironie entre l’espace et ses pensées.
                  L’Histoire de Pierre a un rythme spécifique. Les lignes de cinq syllabes imitent les pas d’un petit pigeon qui sautille autour de la place. Ce lundi, il y avait vraiment un pigeon avec seulement un pied. Il avait deux jambes, mais pas de pied gauche. Je l’ai noté parce qu’on ne pouvait pas voir qu’il était blessé à première vue. Pierre était complètement capable de vaquer à ses occupations comme un pigeon normal—inspirant ! La police change avec l’histoire pour communiquer que cette histoire est moins sérieuse. En plus, le schéma de distiques capture l’essence de Pierre (mignon et particulier).
                  L’Apparition de Geneviève vraiment change vraiment le rythme du poème. Ce déplacement draconien illustre la façon avec/par laquelle elle attire l’attention. Le vers libre dépeint le mouvement fluide de sa robe et la beauté de sa démarche qui inspire les jeunes. La police est de bon goût et mûre. Les images du livre et les pages déchirées rappellent la métaphore aux lecteurs pour avancer vers la dernière histoire dernière.
                  Le poème finit avec un mélange de toutes les histoires—les chapitres partagés. Il suit le schéma rythmique qui était utilisé pendant le reste du poème, un mélange entre les trois caractères. Ça Cela symbolise une idée de beauté dans la vie, l’idée que tout le monde est lié. C’est une idée encourageante qu’on ne doit pas oublier. Tout le monde a une histoire importante, et des chapitres sont partagés et répétés. On n’est jamais tout seul.
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 TEXTE CREATIF  DE MELANIE :
 

La rue inconnue
Je me suis perdue dans la rue,
la rue que je n’avais jamais vue,
un endroit que je n’avais pas encore connu.
Et là, dans la rue, je me suis aperçue
d’une affiche que j’avais lue,
mais que je n’ai pas reconnue.
Tout ce que j’ai entendu,
sont des personnes malentendues
qui marchaient dans la rue,
comme des personnes inconnues
que je n’avais jamais vues.
A ce moment  je me suis aperçu
que le temps trop vite a couru
et j’étais tellement sûre
de ce que j’avais vécu.
Finalement j’ai conclu
que je n’étais pas perdue
que d’une façon j’ai su
comment trouver l’issue.
C’était  tellement une aventure
Une aventure que j’ai vécue,
Ainsi, j’ai vu, la rue inconnue.

ANALYSE :


Travail Descriptif et Analytique

Dans ce travail j’ai été inspiré par l’auteur Jacques Roubaud et son poème « Rues madame et Monsieur » Avant de faire ce travail je me suis promenée dans les rues que je n’avais pas encore visitées. Je suis passée par plusieurs des rues que je n’avais pas vues et à chaque fois pour moi c’était différente. A ce moment là, j’ai commencé à chanter, et j’ai répété plusieurs de fois le mot « rue », parce que chaque fois que je marchais, je regardais les affiches qui indiquaient les différentes rues. Donc, j’ai commencé à chanter et tous ce que je chantais, terminait en « u ».  Ainsi, j’ai trouvé l’inspiration de faire un poème sonore. Ce n’était pas facile de le faire, mais j’ai trouvé le moyen de faire que le poème aurait un sens.
Le poème commence en disant : « je me suis perdue dans la rue, la rue que je n’aivais jamais vue » Alors, c’était une bonne idée d’être perdue dans la rue, vraiment je me suis perdue et je ne savais pas où j’étais. Puis, j’ai marché plus avant et j’ai remarqué une affiche que j’avais vue depuis longtemps, peut-être la première fois que je suis arrivée à Aix, mais je ne le savais pas, je n’étais pas sûre. Je me suis arrêtée devant cette affiche et je me suis assise en face d’un immeuble et j’ai commencé à regarder le gens qui passaient. Plus que les observer, je me suis concentrée pour essayer de comprendre ce que les gens disaient. Il y avait des gens qui marchaient seuls, d’autres en couples et d’autres qui se battaient. J’ai entendu beaucoup de gens se disputer et ils se disputaient pour de petites  choses. Je me suis demandée pourquoi et j’ai analysé les gens et leur comportement. J’ai commencé à réfléchir et j’ai pensé qu’il y avait des gens qui peut-être ne sont pas mauvais mais sont des personnes qui ont des malentendus ou peut-être, que personnes  ne sait les comprendre.
J’ai pris beaucoup de notes et j’étais assise dans cette rue pendant beaucoup de temps. Je ne savais pas que le temps pouvait passer si vite. Donc, je croyais tout le temps que j’étais perdue et j’ai sorti ma carte du sac à dos et j’ai commencé à chercher la rue où j’étais. Voilà ma surprise !  Je n’étais pas tellement très loin de chez moi, en réalité, j’étais proche. J’ai découvert qu’ici à Aix, tous les chemins ont une issue et ils sont tous attachés les uns aux autres. C’était vraiment intéressant de marcher par les rues sans savoir où exactement j’allais. J’allais sans directions, mon intention n’était pas de trouver un endroit spécifique sinon de vivre l’expérience et de sentir l’essence de la rue.
Le poème explique l’expérience que j’ai vécue dans la rue. Finalement, comme le poème dit, j’ai trouvé mon chemin, mon issue pour retourner chez moi.
C’était un peu difficile de retrouver les mots qui pouvaient exprimer mon expérience dans la rue.  Le travail a été difficile parce qu’au début du travail je ne savais pas exactement ce que je devais faire. C’est vrai, que parfois, on veut faire les choses avant d’avoir l’expérience, mais quand je l’ai fait, c’était plus facile pour moi d’exprimer mes sentiments et des choses que j’avais vécues.
Je pense que malgré que le français ne soit pas ma langue maternelle, j’ai fait un bon travail et j’ai essayé de faire le mieux possible. 

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 TEXTE CRÉATIF  DE CLAIRE  :








 

 ANALYSE :

Voir et REvoir : le rythme des perspectives
            Aix-en-Provence a un rythme spécifique. Des habitants aux touristes, il y a une harmonie, plus spécifique, une symétrie entre la ville et la vie quotidienne du peuple (des gens).  Je cherche mon propre rythme pour ce nouveau monde dans lequel j’habite maintenant. Le montrer l’exactement c’est ce que j’essaie de faire avec mes poèmes.
             D’abord, en me préparant à écrire, j’ai choisi les mots « voir et revoir » et j’ai réfléchi sur ce que je vois chaque jour quand je vais vers le centre-ville. Chaque jour, je prends seulement une route, et je vois les mêmes magasins, les mêmes rues, et les mêmes garçons qui prennent leur café du matin au tabac du coin. C’est le même rythme chaque jour, sans changement. Alors, ce qui est différent de jour en jour, c’est moi. 
            A cause de cette révélation, j’ai commencé à écrire mes habitudes et mes pensées pendant le cours de ma promenade. J’ai compté combien de minutes j’ai marché, j’ai compté combien de rues par lesquelles j’ai passé, et j’ai fait les mêmes analyses pour mon retour du centre-ville. Quand j’ai revu ce que j’avais écrit, plusieurs choses étaient les plus indéniables : le changement de mon battement de cœur, le changement de la fréquence et de l’utilisation de ma carte (de mon plan) de la ville, le capacité à reconnaître les noms des rues, et  le changement de confiance en soi.  Bien sûr c’est le processus normal pour un étranger dans une nouvelle ville, mais, peut-être il y a de la beauté dans les interactions qui causent ce changement. Peut-être, c’est le chemin pour découvrir le rythme d’une ville.
            Pour explorer cette idée un peu plus, j’ai joué avec l’idée des perspectives différentes que je pourrais créer. Je peux toujours dire, « J’ai peur parce que je suis seule dans une nouvelle ville …» mais une description comme ça cela  n’exprime jamais la complexité d’une émotion ou d’un sentiment. Je veux montrer les choses que l’on ne peut pas décrire. Je veux le faire pas seulement de mon point de vue, mais du point de vue des aspects les plus importants pour la situation. Pour moi, c’est ma pulsation, ou mon battement de cœur,  ma carte de la ville, une plaque de rue, et la porte d’IAU, l’université où j’étudie, qui sont représentés dans mes poèmes en prose.
            Pour exprimer le changement graduel en moi-même, j’ai commencé avec les expériences de ces objets déjà mentionnés, respectivement, de la première journée à maintenant. Le premier poème, est de la perspective de mon cœur et il commence très vitement (ou rapidement) et il utilise les syllabes pour créer  une pulsation du cœur :
            « DONC DONC,
            DONC DONC,
            Cette Peur.
            Hautement. 
            Vitesse.
            Rapide.
            Chaque bruit… »
Le début de chaque poème est créé pour représenter l’insécurité, la crainte, et le mélange des émotions avec lesquelles je luttais. Pendant l’évolution du poème, les mots changent pour révéler le changement qui se produit en moi-même, notamment l’acculturation ou la réalisation du rythme, mais c’est exprimé de la perspective des objets inanimés. En donnant à ces objets le pouvoir de m’analyser et de m’observer, je peux créer une image plus complète que mon point de vue sur ma vie.
            J’ai créé quatre poèmes, un pour chaque quart de ma carte de la ville quand elle est pliée, et chaque poème a dix-sept lignes, une ligne pour  chaque minute de ma promenade chaque matin.  La carte est un symbole puissant. C’est un guide qui tient toutes les réponses pour un débutant dans une nouvelle ville. Ma carte (mon plan) de la ville me donne de la sécurité, la promesse d’un espoir pour les moments quand je me perds. C’est pour cette raison que j’ai choisi de créer un petit livre à partir d’une carte. Ce que mon livre représente, c’est la relation entre les lignes d’une carte et les émotions. Il y a un lien, un espace,  puissant entre les deux qui tient les réponses de toutes. 
            Comme Georges Perec, j’ai utilisé l’observation et les interactions des espaces, comme la ville, les rues, le temps, ou moi-même,  pour découvrir  quelque chose, et pour moi, c’est mon rythme.  J’ai vu comme un humain, et puis, j’ai revu comme les objets les plus influents à ce moment là pour explorer et trouver mon rythme.  

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TEXTE CRÉATIF  DE LIDIA :

 
Les choses reconnues dans un pays étranger
Sont souvent cachées, vraiment faciles à manquer.
Et quand on les remarque, rarement, elles sont les mêmes
Qu’on voit chez nous ; ici, on a l’autre extrême.

Ma famille habite dans une petite ville.
Je suis venue dans une petite ville.
D’où je viens, tout est loin, on ne peut pas marcher.
Ici, je marche partout, sans me fatiguer.

Des routes, des trottoirs, des gens qui promènent leurs chiens,
Des bâtiments pas très hauts, des symboles chrétiens,
Des arbres donnent de l’ombre d'un soleil brûlant ;
Les espaces sont semblables, mais ils font semblant.

Les routes sont plus étroites, les chauffeurs moins prudents.
Le trottoir est moins plat, mais plus beau également.
Les immeubles sont uniformes : tous ont trois étages.
De la religion, les statues sont le témoignage.

Tout est de même ton: les bâtiments, les rues ;
Une nuance de café remplit la vue.
Tout est plus clair : même les arbres et le ciel.
Et l'herbe ne rompt pas l’égalité essentielle.

Cependant, le grand changement est invisible.
Ici, le sens de l’histoire est infaillible :
Je suis où des penseurs avaient des discussions ;
La statue d’un roi aide à cette notion.

Les choses reconnues dans un pays étranger
Sont souvent cachées, vraiment faciles à manquer.
Ce qu’on voit, ici et là, on doit le réunir
Avec les actions passées et les souvenirs.

ANALYSE :

Après avoir choisi le style du devoir, un mélange de « Travaux Pratiques » de Perec et un inventaire des objets étrangers, je savais exactement où je voulais le faire.  Le cours Mirabeau est la rue la plus grande à Aix, et beaucoup de gens passent par là chaque jour, les locaux et les touristes.  Aussi, je voulais m’asseoir dans un café avec beaucoup d’histoire, parce que je viens d’un pays plutôt jeune, et l’histoire ancienne est souvent absente dans les espaces.  Alors, le café « Les Deux Garçons » semblait comme le meilleur lieu (endroit) pour mon travail.
J’ai visité le café pour la première fois vendredi après midi.  Je pensais que, en arrivant au café, je deviendrais Georges Perec et la description détaillée de tout autour de moi viendrait sans beaucoup de difficulté.  J’avais tort. Les possibilités semblaient sans limite, d’une manière oppressante, et en même temps trop limitées.  Je ne savais pas ce que je voulais décrire et comment le convertir en un devoir créatif.  J’ai écrit quelques phrases que je pensais utiliser dans une comparaison avec un autre jour, fini mon Pepsi, et je suis partie.  Rien ne m’a pas frappé ; c’était inutile de rester là.
Je suis revenue au café deux jours après, dimanche, pendant l’après midi.  L’atmosphère était complètement différente, plus tranquille.  Je voyais, pas loin, un artiste ambulant qui vendait des dessins des prénoms.  Devant sa petite table, il y avait des exemplaires de son travail, et entre eux j’ai vu mon nom, mais écrit différemment.  C’était « Lydia » au lieu de « Lidia. » J’étais frappée.  Comme la petite différence en écriture, tout ce que je vois autour de moi est très familier.  Bien sûr, on a des rues, des voitures et des bâtiments chez moi, mais ils sont différents, plus stylisés et compliqués ici, comme le dessin de mon prénom.  J’ai remarqué des similarités et des différences plus subtiles aussi.  Aux États Unis, où presque tout le monde a un chien, personne n’amène le chien avec lui au restaurant.  Aussi, il fait très chaud ici, comme chez moi, mais la chaleur est différente.  Le manque d’humidité rend la chaleur moins insupportable, et les insectes qui viennent avec ce temps sont moins agressifs.  Même les arbres sont plutôt différents.  En Floride, tout le paysage est couvert par les pins, mais les arbres ici ont l’écorce blanche et des feuilles plus claires.  De plus, ils ne sont pas entourés par l’herbe.  Cela aussi a attiré mon attention: toutes les couleurs que je voyais allaient ensemble, tout était beige, même la nature ne pouvait pas rompre l’égalité.  Pour résumer, j’ai trouvé mon objectif.
Le moment d’inspiration m’a motivé à changer la façon dont je voulais écrire le devoir.  D’abord, je pensais écrire, comme Perec, en prose : une liste stylisée de tout ce que je voyais.  Mais, dimanche je me sentais plus proche de Jacques Roubaud.  Même si je ne marchais pas dans les rues et je ne jouais pas avec leurs noms, je savais, assise dans le café, que mes sentiments pouvaient être mieux exprimés si j’utilisais une voix plus proche de Roubaud.  Les deux écrivains sont plutôt directs dans leur manière d’écrire, mais je crois que les œuvres de Perec cachent un peu plus que celles de Roubaud.  La structure des poèmes est plus restreinte, mais les idées peuvent être plus libres, à mon avis.  Donc, j’ai décidé d’écrire un poème comme « Rues Madame et Monsieur » écrit par Jacques Roubaud, avec une structure standard en parlant de rime et de rythme, et avec un sujet léger.
Je savais que, quand j’ai choisi d’écrire un poème, cela serait un défi.  Avant de commencer, j’ai choisi les couplets comme le schéma rimique, la simplicité me plait.  En écrivant, j’ai aussi décidé d’écrire les lignes en alexandrins, simplement parce que je pensais que je ne pouvais pas dire tout ce que je voulais en décasyllabes ou moins.  Je n’anticipais pas les difficultés que j’aurais avec la structure que j’ai créée.  C’était difficile de créer une rime en français, bien qu’il semble que beaucoup de mots français riment.  Je m’efforçais de communiquer l’information que je voulais dire dans des lignes courtes qui riment.  Dans la première étape de mon écriture, j’ai ignoré complètement le rythme, parce que c’est plus facile de travailler avec un gabarit, et si je pensais à des alexandrins aussi, je ne pourrais pas exprimer mes idées.  Naturellement, mon premier brouillon était un poème très irrégulier dans le rythme, avec quelques lignes d’une longueur de façon ridicule.  La deuxième étape était aussi difficile. Créer un rythme sans rompre la rime et dire ce que je veux dire a pris plus de temps que je ne le pensais.  Cependant, j’ai, plus ou moins, réussi.
Quand on a appris des écrivains oulipiens dans notre classe, je me suis demandée si les restrictions plutôt strictes que les écrivains ont placées sur eux-mêmes ont affecté les idées qu’ils voulaient exprimer.  Peut-être pour les grands écrivains français, qui aussi peuvent parler français couramment, cela n’était pas un grand problème.  Cependant, je crois que je devais simplifier les idées que je pouvais (voulais ?)exprimer.  J’ai aussi omis des idées que je trouvais trop difficiles à raconter d’une manière courte.  Néanmoins, je ne pense pas que ces sacrifices pour mes restrictions sont mauvais.  Je devais penser et établir des priorités sur ce que je voulais dire. 

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 TEXTE CRÉATIF  D'ARINA :


La rue Rifle Rafle: ici, les chocolats Puyricard près un traiteur vietnamien ;
Aussi s’appelait Rifle-Rafle.
Notre appartement est juste-ici,
juste à côte,
à gauche de l’agence immobilière.
Qu’est-ce que c’est, le Rifle Rafle ? On peut analyser :
C’est la mathématique, et c’est correct. Mais aussi :
  • c’est ma maison pour 6 semaines ;
  • la place que je peux appeler « chez moi » ;
  • la cuisine où mon colocataire cuit les repas marocains.
La rue Rifle Rafle aussi fait le côté d’un carré. Les autres côtés, par les rues :
Granet
Montclar
Peyresc
Donc, une simple équation mathématique émerge :
Mais ce n'est pas la vérité parce que:
Granet était artiste;
Peyresc était intellectuel de l'époque baroque;
Montclar est un palais;
Rifle Rafle signifiait « dérober »
(d'après le vieux verbe « Rieflare! »)
Peut-être, pour s'amuser, on peut normaliser les quatre rues;
Que l'intellectuel est égal à un palais;
Et que le palais est égal à « dérober »;
Et que l'action de dérober est égale à un artiste.
Peut-être Granet habitait dans le palais Montclar avec Peyresc
Et peut être ils ne s'aimaient pas
Donc, le palais était toujours vide
Et leurs esprits aussi
Parce que chacun a volé les choses
de l'autre
Et les idées
de l'autre.


ANALYSE :

J'ai trouvé ce travail un peu difficile parce que je suis habituée aux instructions moins vagues. Mon premier choix était juste “numéro 2”; il faudrait faire les connections entre les noms des rues et les noms des bâtiments, évènements, et cafés dans ces rues. Je marchais; même, j'étais absolument perdue une ou deux fois! Alors, j'ai appris que la recherche de connections entre les noms des rues et les objets dans les rues est presque impossible. En pensant “mais c'est impossible, il y a toujours une solution,” j'ai eu une idée: pourquoi pas combiner “numéro 2” et “numéro 1” (là, il faudrait observer une rue et écrire un texte créatif mais pas explicitement descriptif)
            Mon idée a uni les mathématiques et la géométrie. Sur le plan d'Aix-en-Provence, j'ai remarqué que la rue où j'habite (rue Rifle Rafle; un nom très drôle, je crois) était le côté d'un carré; donc, pourquoi ne pas discuter l'équivalence des 4 rues? C'est bien connu que chaque côté d'un carré a la même taille que les autres. Aussi, je suis une personne qui a pris beaucoup de classes de mathématiques et de géométrie, et j'ai une fascination du fait que la forme physique des molécules et des atomes détermine leurs fonctions et réactivités chimiques. En le sachant, ce n’est pas trop difficile de déduire que les huiles ne se mélangent pas avec l'eau (mais elles le font souvent avec les alcools), par exemple. Simplement, la structure des huiles (une « tête » hydrophile et une « queue » hydrophobe) et de l'eau (une molécule neutre mais très électronégative; cela signifie qu'elle « préfère » être près de molécules ioniques) s'arrange dans l'espace pour minimiser les interactions défavorables (celles qui montrent l'énergie totale du système). Cet arrangement est une séparation complète des deux phases.
             Aussi, le concept de mon travail posait la question : peut-on rendre égaux les objets physiques ? Bien sûr que sur le plan d’Aix, les quatre rues font un carré, et cela implique une égalité. Mais si on cherche les origines des noms de ces rues, la situation devient un peu bizarre parce que Granet était artiste, Montclair est un palais, Peyresc était intellectuel, et Rifle Rafle est une forme du verbe « rieflare » qui signifiait dérober, spolier, et enlever par force. Des objets, des gens complètement différents. Alors j’ai imaginé que ces objets et ces gens sont les mêmes, et que Peyresc et Granet habitaient au palais Montclar, et aussi qu’ils volent des choses et des idées de l'autre.
            Je sais que mes méthodes pour créer sont trop algorithmiques, mais après avoir été formée à penser de cette manière, c’est difficile d’adopter un état d’esprit plus « organique ». Pour ce que cela vaut, il y a beaucoup de connections entre la chimie et cette classe où nous étudions les espaces physiques. C’est un peu hétérodoxe, et probablement je ne suis pas correcte, mais je suis d'avis que l’élégance et la beauté de l'espace est un concept universel. Le domaine de l’art n’est pas le seul domaine avec le monopole sur cette idée.

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TEXTE CRÉATIF  DE KELLI :

La Petite Réunion a La Belle Époque
14 heures 30. Maintenant 14 h 45. Oh mon dieu! Le temps passe trop vite. D’accord. Chapeau ? Oui. Porte-monnaie ? Oui. Sac à main ? Oui. Clés ? Non. Où sont mes clés ? Réfléchis ! Réfléchis ! Où est le dernier endroit où je les ai vues ? Peut-être dans la cuisine. Non. Pas la cuisine ! Voilà ! C’est sur la table ! Bon ! C’est 14 h 55; je vais être en retard.
Il fait chaud ! C’est un jour pour une robe. Mais mon pantalon va avec mon chapeau. Ça marche. Zut. J’ai oublié ma bouteille d’eau. Tant pis. Ok. Je dois tourner à gauche dans la rue Méjanes. Ensuite à droite dans la rue des Chapeliers. Oh ! Sephora ! J’ai besoin d’acheter du fond de teint. Réfléchis ! À droite dans la rue des Bagniers. C’est place Saint-Honoré à droite—presque là. Alto est sur le côté gauche de la rue Clemenceau ; je dois tourner à gauche maintenant. Rappelle toi—aller à Alto pour trouver une robe pour demain. Voilà ! Je peux voir les lettres rouges de Monoprix ! Je suis presque au Cours Mirabeau. Tourner à gauche, et ça y est j’y suis : La Belle Époque.
« Mamie ! »
« Tsss… tu es en retard Kelli ! C’est 15 heures 05 et tu m’as dit que tu serais ici à 15 heures précis ! »
« Je sais Mamie. Je suis désolée. J’ai perdu mes clés.»
« Pas grave ! J’aime regarder les gens qui passent devant le café. Est-ce que tu vois cet homme là-bas ? Avec le (petit) chien mignon ? Il l’a mis  dans la fontaine! C’est très amusant. Mais c’est nécessaire à cause de la chaleur. Si c’était possible je voudrais, moi aussi, m’asseoir dans la fontaine. »
« Oh Mamie ! Tu es folle ! »
« C’est vrai ! Mais c’est juste une blague. Maintenant mon poussin, qu’est-ce que tu veux boire ? Oh, il y a aussi de la glace ici ! Elle est très bonne. »
« Je pense que je voudrais juste de  l’eau citronnée. C’est tout. Je ne peux pas rester ici trop longtemps. J’ai un rendez-vous à 15 heures et aujourd’hui était le seul jour où j’étais disponible. Je suis vraiment occupée ;  je suis désolée Mamie. »
« Dommage. Mais je suis très heureuse que tu ais pu venir aujourd’hui ! Bonjour Monsieur ; deux eau citronnées, s’il vous plait. Maintenant Kelli, nous avons beaucoup de choses à discuter avant que tu ne partes. » 

ANALYSE :

 Les Événements à La Belle Époque
Le mardi 18 Juin 2013 à 14h 50, j’ai trouvé un café sur le  Cours Mirabeau juste à côté du magasin du Monoprix. Le café était une brasserie nomméLa Belle Époque et il était en face de la banque Monte Paschi Banque. Il y avait quatre tables sur la terrasse du café qui faisaient face à la rue et il y avait deux chaises par table; une chaise était violette et l’autre était d’un gris métallisé avec  un motif d’animal. Il y avait beaucoup d’autres tables dans le bâtiment du café et sous le store mais j’ai choisi de m’asseoir à  la table qui faisait face à la rue. Il y avait aussi un arbre près du café avec le menu du plat du jour qui était suspendu dans un cadre et un autre menu qui était sur un panneau en face de l’arbre. Parce que je me suis assise près du trottoir, je pouvais voir facilement mon environnement.
 Le Cours Mirabeau était très actif parce qu’il y avait beaucoup de magasins, de banques et de cafés qui sont alignés dans cette rue principale. Les bâtiments en face du café sont vieux avec beaucoup de statues et de motifs complexes. Chaque bâtiment est jaune mais les tons de jaune sont différents parce que les constructions sont différentes. Bien que les bâtiments soient vieux, les propriétaires les utilisent pour leurs magasins. De plus, les voitures, les camions et les motocyclettes passaient devant La Belle Époque continuellement et ils venaient de la Rotonde. Les voitures et les camions ne faisaient pas trop de bruit sauf quand ils ont klaxonné aux autres voitures ou aux piétons. La majorité des camions qui passaient devant le café ont travaillé pour la ville parce qu’il y avait des hommes dans les camions qui étaient habillés avec des couleurs vives. Quelques camions ont nettoyé la rue pendant que les autres camions s’occupaient des matériaux recyclables et des poubelles. Le slogan sur un camion était « Je collecte vos cartons » et il y en avait un autre avec un slogan qui disait « La Diabline. » Contrairement aux  voitures et aux camions, les motocyclettes étaient très bruyantes et les motards passaient plus vite. De  15h15 à 15h30, j’ai compté soixante-quatre voitures, trente camions et cinquante motocyclettes. Pendant seulement quinze minutes, il y a eu 144 automobiles.
Le trottoir était très proche du café, tellement proche que je pouvais toucher les passants. La nationalité, le sexe et l’âge des passants des gens étaient très divers. J’ai vu des gens noirs, blancs, asiatiques, moyen-orientaux et aussi des femmes, des hommes, des adolescents et des enfants. Il y avait plus de personnes blanches mais c’est difficile de déterminer s’ils étaient français ou touristes sauf s’ils ne parlaient pas en français. Presque tout le monde portait un sac des magasins comme Footlocker, Carol, Michel, Catamini, Alto, Les Vestiare, Diesel, Zara, Kookai, Trupheme, Scholl, Di Micheli, Bizzbee et Sephora. Les personnes portaient aussi des sacs à mains ou des sacs à dos. J’ai vu aussi beaucoup de passants qui fumaient, mangeaient des glaces ou étaient au téléphone, ils faisaient toujours quelque chose. De plus,  il y avait des grands groupes de gens qui passaient devant le café et après, personne n’est passée pour quelque minutes. La plupart des passants étaient seuls ou avec une autre personne. Les seuls groupes que j’ai vus étaient des groupes d’enfants avec leurs maitresses. D’autre part, c’est évident que les gens jeunes étaient plus pressés que les gens vieux. Les jeunes marchaient rapidement alors que les gens plus âgés regardaient autour d’eux.
J’ai regardé les passants de La Belle Époque pendant une heure et demie et l’atmosphère du café n’a pas beaucoup changé pendant ce temps. Il faisait chaud mais le temps n’a pas empêché la foule de faire du shopping ou de manger avec ses amis. Au contraire, le temps chaud a invité les gens à apprécier la beauté d’Aix. J’étais surprise qu’il y ait beaucoup de femmes et d’hommes en pantalon malgré la chaleur. Mais il y a beaucoup des gens de tous âges qui se sont assis sur la fontaine près du café. Ils ont parlé aux amies pendant qu’ils buvaient  un Coca et il y avait beaucoup de gens qui ont utilisé l’eau de la fontaine pour se rafraichir. Un homme a mis son chien dans la fontaine pour quelques minutes. C’était intéressant que tout le monde fût (soit) dehors le mardi entre quinze heures et seize heures. Peut-être que les adultes ont fini leur travail et que c’est l’été pour beaucoup de jeunes gens. Mais beaucoup d’adolescents étaient pressés ; ils devaient aller quelque part. Les gens plus âgés, comme les couples avec leurs bébés et les personnes âgées, marchaient plus lentement. C’est intéressant parce que les bâtiments que je pouvais voir sont comme des gens qui passeraient devant le café. La structure des bâtiments était vieille comme les gens âgés sur le trottoir et les nouveaux magasins qui font partie des bâtiments étaient comme les jeunes gens jeunes qui marchaient. Mais les nouveaux magasins font partie des bâtiments comme les jeunes gens jeunes qui marchaient. Je crois que les bâtiments symbolisent les gens qui habitent à Aix et en plus l’importance de l’histoire provençale et le présent.
Finalement, j’ai apprécié le temps passé à La Belle Époque pour deux raisons : j’ai appris beaucoup de nouvelles choses et je pouvais me détendre. C’est évident que mon point de vue était limité parce que les seules choses que je pouvais voir étaient les bâtiments en face du café et les gens qui passaient devant. Mais bien que je ne sache pas exactement ce qui s’est passé avec cette femme qui passait devant le café où cette voiture qui faisait demi-tour devant le café, j’ai pu apercevoir des bouts de vie. Beaucoup de choses m’ont surprise comme la tranquillité du café, le nombres des gens qui sont passés devant le café et les machines qui ont constamment nettoyé la rue, mais ces surprises m’ont aidée à mieux connaître la vie française.

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TEXTE CRÉATIF  DE HEIDI :


Les Deux Garçons
La date : 15 juin 2013
L’heure : 15 h. 27
Le lieu : Les Deux Garçons
Le temps : Chaud. Ciel bleu. Le soleil brille.
Il y a beaucoup de choses près duc café « Les Deux Garçons», Aix-en Provence, France : des meubles, des magasins, des cafés,  Pizza CAPRI, la fontaine d’eau chaude, des banques...
Des choses visibles devant Les Deux Garçons.
-       Deux plaques de rue, en double langue. Le français, RUE FABROT, écrit en blanc sur fond bleu à carreau blanc au dessous de la plaque en provençal ANCIANO CARRIERO DEI GRAND CARME, écrit en bleu sur fond blanc à carreau bleu.
-       Une autre plaque de rue Cours Mirabeau, écrite en blanc sur fond bleu à carreau blanc.
-        Un panneau rond de sens interdit, écrit « Sauf Taxi»
-       Un autre panneau qui écrit « sauf » avec un dessin de bicyclette.
Des arbres avec des feuilles jaunes de chaque côté de la rue. Une motocyclette garée. Une femme en t-shirt orange tient un drapeau orange. Un groupe de personnes la suit. Trois pigeons. Un chien perdu. Un garçon chante. Un garçon passe avec une guitare sur le dos. 
L’heure : 15 :37
La route : un bus de touriste passe. Des gens avec des écouteurs. Une conductrice descend du bus, montre sa carte à l’horodateur, et continue son chemin. Beaucoup de gens avec un appareil de photos. Des gens regardant la carte. Un autre bus de touristes passe. Une voiture passe avec une musique forte.
La date : 16 juin 2013
L’heure : 14 h. 13
Le lieu : Les Deux Garçons
Le temps : Plus chaud. La chaleur et du soleil.
E M M A . Un homme peint les lettres des noms. Un grand marché. Des vêtements en couleurs claires. Les gens prennent leur temps pour trouver ce qu’ils cherchent.
L’heure : 14 h. 30
Le peintre change sa place. Il se place vers la gauche. Un bus de touristes passe. Un panneau sur le bus qui écrit « départ en bas du cours ». Un pigeon. Beaucoup de gens portant des chapeaux.
Des chiens qui courent. Des chiens sans laisse. Un enfant souriant. Deux Américains. Quelques fenêtres ouvertes. Un garçon regarde par la fenêtre.
ANALYSE :
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La Flâneuse Assise
            On vit dans un monde où souvent on ne parle pas beaucoup des origines de problèmes graves ou négligeables. Un écrivain Français du XXème siècle, Georges Perec, s’approche de ce à quoi on ne prête pas attention d’habitude : les choses insignifiantes comme les numéros des maisons ; (les nombres pair à droite et les nombres impairs à gauche). Dans son livre  Espèces d’espaces, Perec décrit plusieurs espaces en commençant par la page, un petit espace, et finissant par un grand espace, le monde. Dans la troisième partie du chapitre « La rue », Perec nous demande de choisir un endroit et de noter tout ce qui se passe autour de nous avec une approche ethnographique (l’étude descriptive et analytique d’un espace) de la figure du flâneur (observateur ou promeneur qui découvre des créations méconnues de l’espace). Il nous aussi montre aussi comment commencer à faire le travail pratique.
«  Noter le lieu : la terrasse d’un café près du carrefour Bac-Saint-Germain.
           l’heure : sept heures du soir
           la date : 15 mai 1973
           le temps : beaux fixe
Noter ce que l’on voit. Ce qui se passe de notable. Sait-on voir ce qui est notable ? Y a-t-il quelque chose qui nous frappe ? Rien ne nous frappe. Nous ne savons pas voir. » (100)
Ensuite, il nous donne quelques suggestions comme « compter les voitures [et] noter l’absence des taxis » (101).
Il est généralement admis qu’on voie ce qui nous intéresse et concerne notre vie. Acceptant ses conseils, j’ai choisi un café appelé « Les Deux Garçons » et j’ai jeté un regard sur cet espace qui m’échappe et ne me concerne pas beaucoup. C’était la première difficulté que j’ai rencontrée. J’ai observé ce qui l’entoure, et noté ce que j’ai vu en décrivant en petits détails, mots à mots, de la tête aux pieds, sans oublier un détail inutile. Pour comprendre la signification de cet endroit, j’ai même marqué les choses simples comme les pigeons auxquels on ne fait pas attention en d’habitude en utilisant des phrases courtes. J’y suis allée deux fois, vendredi et samedi. Dans mon texte créatif, comparant les deux jours, je partage mon observation de cet endroit en essayant d’entrer le plus possible dans les détails. En d’autres termes, en me concentrant sur tout ce qui se passe sous mes yeux.  En plus,  j’ai dressé ce que j’ai vu en ordre chronologique.
Il ne se passe pas de jour sans qu’on ne regarde la télé ou cherche des nouvelles sur l’internet, mais on ne dispose jamais assez d’informations sur chaque nouvelle. J’ai appris à concentrer mon attention sur l’espace sans négliger aucun petit détail comme un détective. J’ai même répété ce que j’ai vu plusieurs fois. C’était intéressant d’attraper les choses différentes dans le même lieu  à des jours différents comme le marché le dimanche. Dans mon cas, j’étais une flâneuse immobile et la deuxième surprise que j’ai eue en faisant cette recherche m’a fait penser que l’espace était le sujet principal car il paraît être en mouvement. Ayant un point de vue d’un détective, j’ai appris que Perec nous enseigne à visiter un endroit et le vivre comme la dernière fois que nous allons le visiter peut-être  pour capturer un moment mémorable ou chercher un sujet intéressant à écrire.  Perec nous permet d’ouvrir les yeux et de faire attention aussi aux petites choses. Effectivement, ce sont les choses différentes ou inhabituelles, simples ou graves, qui changent la vie des gens.
 
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DEVOIR CRÉATIF D'ANTHONY :

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Le jour est très long, il peut même sembler sans fin, mais il semble qu'il n'y a jamais assez d'heures dans la journée. Je m'assieds près d'une fontaine et j'entends les sons qui m'entourent : le pépiement des oiseaux, le coup de klaxon des voitures innombrables qui roulent et qui passent. Je regarde le ciel bleu et les nuages qui passent, le temps passe lentement, il faut que je revienne, il y a tant de monde à cette heure-ci. Je vois des magasins tout autour de moi et les gens qui y achètent des choses et j'entends le bourdonnement de leurs discussions. Je marche devant des gens en train de manger sur une terrasse, leur parole est inintelligible, ils parlent silencieusement. Je vois une fille aux cheveux bruns habillée avec un jean, des talons, un T-shirt noir, elle ne me regarde pas. Je perçois trois lycéens qui passent en discutant, ils ne me regardent pas non plus. Je vois un vieux mendiant, il ne me regarde pas dans les yeux non plus. Ce phénomène continue jusqu'à-ce-que j'arrive chez moi.
            La nuit. Frais, détendu, mélancolique. Assis, près d'une fontaine. Les eaux ne coulent plus. La lune est au-dessus de mes épaules. L'aboiement distant d'un chien, le cliquetis d'un animal dans l'air, une chauve souris peut-être, le roulement d'une seule voiture... Je ne suis pas seul. Les magasins sont fermés, les barrières couvertes de tags. BCR Coper, Flap, VGR, oneaz. Je dois rentrer chez moi. Le son de mes pieds remplit l'air. Le vieux mendiant dort. Un homme passe... Il me regarde dans l'œil. Il doit rentrer chez lui.
 
ANALYSE : 

            J'ai voulu faire une dichotomie entre le jour et la nuit en France, quelque chose que je trouve très différent en France en comparaison avec les Etats-Unis. D'abord, je voulais explorer et comparer les fontaines de la ville d'Aix, mais je me suis rendu compte qu'il y en a trop pour faire un devoir de 3 à 5 pages. Après être sorti un soir, j'ai réalisé que le jour et la nuit sont très différents et qu'ils feraient un bon sujet pour le devoir.
            J'ai donc décidé de revenir au même endroit un autre soir et de rester dans cet endroit pendant le jour aussi. J'ai remarqué beaucoup d'éléments que je voulais inclure dans mon devoir, mais je voulais que le rythme et le style soient proches de l'idée du jour et de la nuit aussi.  J'ai donc essayé de trouver un style d'écriture qui convenait au jour et à la nuit eux-mêmes. Pour le jour, je voulais donner l'idée que le jour est très long, passionnant, et étouffant. J'ai donc essayé d'utiliser des phrases très longues pour montrer l'idée de la longueur du jour. Pour exprimer la passion, j'ai utilisé autant de verbes et d'adjectifs que je pouvais. Pour exprimer l'air étouffant que j'ai ressenti à cause de la chaleur et le fait qu'il y avait autant de monde, j'ai utilisé une structure de phrase très longue, beaucoup de virgules, de signes de ponctuation, et de répétitions. Je crois que la combinaison de ces trois éléments peut montrer la sensation d'une journée sans même avoir compris le sens des mots. Pour décrire la nuit, j'ai essayé de faire le contraire pour montrer la dichotomie entre le jour et la nuit. J'ai utilisé des phrases très courtes et des fragments pour exprimer le fait que la nuit est assez courte et soudaine comme les phrases que j'ai créées. Ensuite, je n'ai pas utilisé beaucoup de détails, plutôt un style minimaliste. J'ai fait cela pour exprimer le manque de visibilité et la difficulté de voir les détails la nuit. Enfin, je voulais exprimer la méfiance qu'on ressent la nuit.
            Pour m'inspirer, j'ai lu le texte <<Espèce d'espaces>> de Georges Perec et j'ai suivi ses stratégies d'observation pour mieux avoir une idée d'écrire cet essai. De ce que j'ai compris, il faut écouter, sentir, et regarder ce qui se passe autour de soi et puis écrire afin que les sentiments de l'expérience puissent être ressentis.
            Cependant, j'ai rencontré des difficultés en écrivant mon devoir créatif et j'ai trouvé des surprises aussi. Quant aux difficultés, j'en ai eu plusieurs. D'abord, j'ai eu des difficultés à décrire le jour et la nuit sans me fier au sens des mots. J'ai donc fait une liste des mots qui décrivent bien la nuit et le jour et j'ai fait une structure qui était reliée à ces mots. J'ai rencontré beaucoup de difficultés à choisir des mots qui convenaient aux sentiments que je voulais que le lecteur ressente. Une surprise que j'ai eue, c'était la facilité et le résultat de l'essai de la nuit. Je me connectais plus avec cette heure et ces sensations donc c'était plus facile à exprimer. De toute façon, c'était une expérience agréable.
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DEVOIR DE KAYLEY :

La Destination
Je cherche le bout,
La destination inconnue,
Mais je trouve les choses,
Que je n’ai jamais vues.
Gauche
Droite
Gauche
Droite
Mais où suis-je?
Et où puis-je aller d’ici?
Peut-être un nouveau monde,
Où je peux vivre sans soucis.
Gauche
Droite
Gauche
Droite
Devant un restaurant,
Je me vois dans les verres de vin
Mais qui suis-je?
Et quelles choses va me plaire?
Gauche
Droite
Gauche
Droite
Gauche
Droite
Gauche
Droite
Au centre de la rue,
Mon chemin est clair.
Quand je suis perdue,
Je me trouve.
Et ça, c’est (Et c’est cela, )ma destination.

ANALYSE :
La Destination-Analyse
            J’ai écrit le poème « La Destination » quand j’ai marché dans une nouvelle rue pour la première fois. Je n’ai pas fait attention au nom de cette rue,   mais elle est à Aix. J’ai marché partout jusqu'à-ce que je découvre une rue que je ne connaissais pas avant hier. 
            Pour ce poème, j’ai essayé de combiner un peu d’existentialisme avec une petite métaphore. La rue est mon destin. Si je marche dans la rue, je vais trouver mon destin. Les rues ont beaucoup de fonctions. Comme on utilise une rue pour aller d’un endroit à l’autre, on peut utiliser une rue dans sa tête pour aller d’un état d’esprit à l’autre. Je l’ai utilisée pour les deux fonctions.
  J’ai eu une petite épiphanie pendant ma journée dans la rue.  Quand j’ai commencé de marcher, mon seul but était de trouver le bout de la rue, mais comme je marchais, et  comme je commençais de penser, j’ai réalisé beaucoup de choses s’agissent de moi concernent des aspects de ma personnalité que je ne connaissais pas avant cette aventure.  Dans la rue, je peux me trouver moi-même, et aussi, le chemin vers mon futur. 
C’est un petit résumé de mes pensées quand j’étais dans la rue. J’ai ajouté mes pas parce que j’étais vraiment concentrée sur moi-même. Je crois que les pas ajoutent quelque chose de plus réel au poème.  J’espère que mes raisons ne donnent pas l’impression que je suis égoïste. 
Le style de mon poème n’est pas très formel. J’ai essayé de faire rimer dans les lignes deux et quatre, sauf que la dernière strophe, et de donner le même nombre (où presque que le même nombre) des syllabes  dans chaque strophe. Si j’avais utilisé plus de règles, j’aurais perdu la signification du poème et de mes sentiments personnels. Même avec le peu des règles que j’ai utilisées j’ai eu des difficultés à garder (conserver sa) la signification.
Pendant la dernière strophe, j’ai oublié mes règles entièrement.  C’est une strophe libre. Il n’y a pas de rimes et il y a cinq lignes, pas quatre. J’ai choisi de faire cela parce que c’est la strophe la plus profonde. C’est la découverte de mon destin, de mon chemin de vie.  
J’aimerais garder mon épiphanie un secret. S’il est un secret, on peut se rapporter plus facilement à mon poème. On peut trouver son destin secret dans le poème. Personnellement, j’aime les poèmes avec lesquels je peux me rapporter à quelque chose.
 Je pense que mon poème est bien écrit, mais un peu mal structuré. J’aime bien la signification de ce poème, mais je ne suis pas artiste. Fréquemment, j’ai beaucoup de difficultés avec la structure de mes poèmes. J’ai des bonnes idées, mais je ne peux pas bien les utiliser bien. Les poèmes sont un chemin d’expression, mais d’un point de vue artistique, je pense que mon poème n’est pas très spécial. Tous mes poèmes sont très simples, comme ça. Je déteste les poèmes qui sont trop difficiles à comprendre et quand leurs significations ne sont pas claires. Je pense que la signification est la chose la plus importante.
 
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